Depuis trois jours, les marchés de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï, connaissent une chute significative du prix du maïs.
Le prix du seau de cette denrée essentielle est passé de 30 000 FC à 12 000 FC, au grand soulagement des consommateurs locaux.
Cette diminution marquée des prix est attribuée à l’abondance du maïs sur le marché, coïncidant avec la période des récoltes agricoles de la première saison.
Les vendeurs et importateurs, interrogés par notre reporter sur les différents marchés de la ville ce vendredi 20 décembre 2024, ont confirmé cette tendance.
« C’est la période des récoltes, donc l’offre est plus importante, ce qui fait naturellement baisser les prix, » a expliqué un commerçant local.
D’un autre côté, les autorités provinciales soulignent l’impact des récentes mesures gouvernementales sur la stabilité des prix. « Nous avons mis en place des stratégies pour réguler les prix des denrées alimentaires essentielles, et nous commençons à en voir les effets, » a déclaré un représentant du gouvernement provincial.
Les autorités assurent également que cette stabilité des prix ne se limite pas à la période des fêtes, mais devrait se maintenir pour répondre aux attentes de la population.
« Notre objectif est de garantir que les ménages puissent accéder à des produits alimentaires de base à des prix raisonnables, non seulement pendant les festivités, mais de manière durable, » a ajouté le porte-parole.
Cette baisse des prix intervient à point nommé pour les ménages de Tshikapa, particulièrement en cette période de fêtes de fin d’année, où les dépenses augmentent généralement. La population espère que cette tendance se maintiendra, apportant un répit bienvenu dans un contexte économique souvent difficile.
Il sied de noter que la baisse du prix du maïs à Tshikapa est une bonne nouvelle pour les consommateurs et une preuve que les mesures gouvernementales peuvent avoir un impact positif sur le coût de la vie.
Les efforts combinés des agriculteurs, des commerçants et des autorités locales semblent porter leurs fruits, offrant une lueur d’espoir pour la stabilité économique de la région.
Martin Nyamabu