Une marche pacifique contre la progression des érosions à Kamonia chef-lieu du territoire de Tshikapa est annoncée pour ce mercredi 27 novembre 2024
La dite marche est organisée par les composantes de la société civile locale qui protestent contre le silence complice et l’injustice des autorités provinciales face à la dégradation du tissu environnemental causée par les ravins dans cette partie de la province du Kasaï.
Selon Clément Yawudiko président de la société civile force vive, à l’issue de cette marche, toutes les activités seront paralysées jusque jeudi.
« Nous allons procéder aux actions pour exprimer notre mécontentement vis-à-vis de la montée en puissance des plusieurs ravins qui ont déjà engloutis les habitations de la population . Nous allons organiser une marche pacifique à laquelle nous invitons toute la population, Ça suivra des journées ville-morte auxquelles toutes les activités seront paralysées du mercredi jusqu’au jeudi prochain », a déclaré Clément Yawudiko président territorial de la société civile force vive de kamonia.
Ce dernier fait savoir que, le territoire de Tshikapa particulièrement les secteurs de l’entre Kasaï longatshimo et Lovua Lushiku sont victimes d’une discrimination ou injustice depuis un certain temps.
<< le gouverneur crispin Mukendi ne s’intéresse pas à nos secteurs tels que le secteur de Lovua Lushiku et celui de l’entre Kasaï longatshimo , aujourd’hui la commune rurale de kamonia qui est chef-lieu du territoire de Tshikapa compte à présent 19 ravins mais son gouvernement fait la sourde oreille>> regrette t-il
Ils demandent au bourgmestre de cette commune rurale , d’autoriser l’encadrement et la sécurité de cette manifestation pacifique conformément aux textes juridiques en vigueur au pays.
Située à 75 kilomètres de Tshikapa, la commune rurale de Kamonia subit les conséquences des pluies récentes qui ont aggravé la dégradation de son environnement.
Malgré l’urgence, cette partie du territoire reste marginalisée par les autorités compétentes.Certes, la mobilisation de la société civile et des communautés locales marque une étape importante dans la réponse à cette crise. Cependant, des actions de grande envergure nécessitent l’implication des autorités publiques pour des solutions durables.
Martin Nyamabu